Notre approche

Notre histoire

L'histoire du Modèle

Au début des années 1990, Doris et Lise Langlois, toutes deux travailleuses sociales à l’époque, ont décidé de parfaire leur formation auprès des chefs de file de l’École de Palo-Alto (Watzlawick, Fisch, Weakland, etc.) et d’en apprendre davantage sur plusieurs approches de pointe soutenues et reconnues par la recherche. Ce cheminement les mena à l’écriture de La psychogénéalogie, transformer son héritage psychologique portant sur l’approche transgénérationnelle.

Dès le départ, elles ont développé la notion de trajectoire afin d’illustrer le cheminement psychosocial des individus et des systèmes, en interrelation constante, dans le temps. Parallèlement à cette démarche, elles ont travaillé à l'intégration des courants européens, plus analytiques, et des courants américains, axés sur le changement à court terme. Elles ont ainsi positionné le contenu de leurs bagages professionnels (modèles, approches, outils d’intervention, etc.) entre ces deux courants. Elles ont également pris soin de toujours identifier les sources afin de reconnaître aux différents auteurs les éléments de leurs travaux qui allaient contribuer à l’évolution de la pratique intégrée à laquelle elles aspiraient.

Entre 1990 et 2016, Doris Langlois a conceptualisé, implanté et diffusé le Modèle Intégratif-Intervention tant au Québec qu'en Europe avec comme trame de fond la notion de trajectoire et l'approche transgénérationnelle. Aujourd'hui un réseau d’intervenants formés continuent à le faire connaitre et à le diffuser.  Tenant compte des réalités contextuelles et de l’expérience sur le terrain, le Modèle vise à la fois la sélection et l'application des forces spécifiques d'une vingtaine d'approches pour répondre aux besoins de chaque acteur (individus, couples, familles, organisations, et autres systèmes) dans une perspective d’évolution des trajectoires humaines.

Conçu par Doris Langlois, le modèle intégratif a particulièrement été investi par Lise Langlois et Linda Bérubé pour son développement et son application au monde de la gestion dans le cadre des activités de AGIRE International. Les contenus que nous vous proposons découlent d'un travail que nous avons réalisé à partir des différentes formations diffusées par Doris Langlois.

UBUNTU

Un des impacts du Modèle est de favoriser le développement de l'Humanitude chez les personnes qui l'utilisent, que ce soit dans l'intervention, la gestion et/ou leur vie personnelle. L'histoire d'UBUNTU met en lumière de façon concrète un des effets possibles du Modèle. On vous invite à prendre le temps de vous laisser imprégner de l'histoire.

Un anthropologue avait caché des fruits dans un panier près d'un arbre en disant à des enfants (d’une tribu africaine) qui l’entouraient, que le premier qui les trouverait gagnerait tous les fruits. Quand il donna le coup d'envoi, tous les enfants se sont donnés la main et ont couru ensemble pour trouver le panier, puis ils se sont assis tous ensemble pour déguster les fruits. Lorsque l'anthropologue leur a demandé pourquoi ils avaient couru ainsi alors qu'un seul aurait pu gagner tous les fruits, ils répondirent "UBUNTU", expliquant «  Comment l' un de nous pourrait-il être heureux si tous les autres sont tristes ? »

UBUNTU, en culture Xhosa, signifie: "Je suis parce que nous sommes" ... Le mot ubuntu est souvent lié au proverbe «  Umuntu ngumuntu ngabantu »  qui signifie approximativement « Je suis ce que je suis parce que vous êtes ce que vous êtes », ou d'une manière plus littérale : « Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous ».

L’idée d’ubuntu est celle d'une incitation réciproque, d'un partage qui construit mutuellement les êtres.  Il faudrait plusieurs mots comme humanité, partage, inventer, construire, mettre ensemble, pour traduire le seul mot ubuntu. C’est un concept présent dans toutes les langues bantu. Il a été remis au goût du jour avec la fin de l’apartheid en Afrique du Sud.

« Quelqu'un d'ubuntu est ouvert et disponible pour les autres, dévoué aux autres, ne se sent pas menacé parce que les autres sont capables et bons car il ou elle possède sa propre estime de soi — qui vient de la connaissance qu'il ou elle a d'appartenir à quelque chose de plus grand — et qu'il ou elle est diminué quand les autres sont diminués ou humiliés, quand les autres sont torturés ou opprimés. » Desmond TUTU